D’où te vient ton esprit d’entrepreneur ?
W : Déjà tout petit, je faisais du commerce de poules et de lapins. En fait, depuis que je sais marcher, haha. Je les achetais au marché aux bestiaux et les revendais dans le voisinage. Plus tard, j’ai ajouté des moutons et des chèvres, et j’avais vite ma propre petite ferme avec un petit commerce à côté.
Quand t’es-tu spécialisé dans les produits fourragers ?
W : J’avais environ 19 ans quand j’ai commencé à faire du commerce de paille et de foin. Je les achetais à des commerçants et les revendais ensuite. À un moment, je me suis dit : je peux aussi les importer moi-même de l’étranger. J’ai alors voyagé en Allemagne, en Belgique et en Angleterre pour acheter de la paille et du foin. À ce moment-là, j’étais vraiment un pionnier.
Tu faisais tout cela tout seul ?
W : Oui, je faisais tout cela seul à l’époque. Quand les affaires ont vraiment bien commencé il y a 12,5 ans et que je ne pouvais plus tout gérer seul, j’ai fondé Berg. À l’époque, on s’était dit : si on continue dans ce commerce, on veut faire partie du top 5 des entreprises aux Pays-Bas. Aujourd’hui, on peut dire avec fierté qu’on y est arrivé.
Depuis 2012, nous avons commencé à embaucher du personnel. D’abord quelqu’un pour l’administration, puis quelqu’un pour la planification. Henry, qui travaille toujours avec nous aujourd’hui, nous a aussi rejoints à ce moment-là pour m’aider dans la vente.
Quels ont été les plus grands défis à tes débuts et comment les as-tu surmontés ?
W : Le plus difficile, c’était de se faire un nom. Nous étions complètement inconnus. Je n’ai pas repris une entreprise, j’ai commencé de zéro. J’ai appris par essais et erreurs – il fallait juste se lancer ! C’était un vrai travail de pionnier, et notre esprit commercial nous a permis de grandir. Cette mentalité est encore palpable chez nos collaborateurs aujourd’hui.
Quels étaient les premiers produits de la gamme Berg ?
W : Nous avons commencé avec de la paille et du foin (de graminées), puis d’autres types de litières comme le lin sont venus s’ajouter. Ensuite, nous avons élargi notre gamme avec des coproduits et des produits biologiques. La dernière nouveauté, ce sont des mélanges sur mesure de litière, par exemple avec de la chaux ou du BeddingFX (minéraux argileux), que nous fabriquons pour nos clients depuis 2017.
À ton avis, comment l’élevage laitier a-t-il évolué au cours des 12,5 dernières années, et quel rôle Berg y a-t-il joué ?
W : L’élevage laitier est devenu de plus en plus professionnel au cours des 12,5 dernières années. Le bien-être animal s’est aussi amélioré. Berg a accompagné cette évolution, notamment en mettant l’accent sur des aires de repos hygiéniques, ce qui nous a amenés à développer des litières sur mesure.
Je pense que nous pouvons être fiers de la manière dont nous conseillons nos clients et contribuons à la santé animale ainsi qu’au succès économique des agriculteurs.
De plus, chez Berg, nous ne nous concentrons pas seulement sur la litière, mais sur tout le cycle de l’élevage laitier, y compris la fertilisation et la santé des sols. Notre défi maintenant est d’optimiser encore ce cycle pour que le secteur puisse progresser à tous les niveaux. Nous restons des pionniers, nous développons des produits et cherchons de nouvelles opportunités de marché. Si un fabricant a un surplus, grâce à notre expertise et notre réseau, nous trouvons souvent le bon acheteur – et inversement. Si le marché demande un produit, nous cherchons le bon fournisseur via notre réseau.
De quoi es-tu le plus fier en regardant les 12,5 dernières années ?
W : Je trouve formidable de voir que nous sommes une entreprise stable, où les collaborateurs prennent des responsabilités et travaillent de manière autonome. L’entreprise tourne bien – même quand je ne suis pas là. Le personnel est le capital de Berg, et j’en suis très fier !
Tu l’as déjà mentionné : l’esprit commercial. Comment décrirais-tu la culture d’entreprise chez Berg, et quelle a été son importance dans votre succès ?
W : Chez Berg, nous avons une culture d’entreprise ouverte, et nous travaillons en étroite collaboration pour obtenir les meilleurs résultats possibles pour nos clients. Tout le monde attache de l’importance aux relations à long terme – aussi bien avec nos clients qu’avec nos fournisseurs.
Nous ne sommes pas à la recherche de profits à court terme. Ce qui compte pour nous, c’est d’être un partenaire commercial fiable. Cette mentalité a joué un rôle essentiel dans le succès que nous connaissons aujourd’hui.
Où vois-tu les plus grandes opportunités et les plus grands défis pour l’avenir ?
W : Nos plus grandes opportunités se trouvent dans le reste de l’Europe. Dans les années à venir, nous voulons également faire connaître notre nom à l’étranger. Il reste aussi beaucoup de possibilités aux Pays-Bas – surtout dans le domaine des litières pour les étables. Nous allons continuer à innover et à nous engager pour la santé animale et pour alléger la charge de travail des agriculteurs.
Nous voulons vraiment soulager nos clients avec nos produits. Nous prévoyons aussi d’implanter d’autres sites de production en Europe pour nos produits de litière sur mesure, afin de pouvoir desservir l’ensemble du marché européen.
Que souhaites-tu transmettre à tes clients et partenaires à l’occasion de cet anniversaire ?
W : Je tiens à souligner que malgré la croissance de notre entreprise, le contact personnel avec nos clients et partenaires reste notre priorité, et que nous recherchons toujours le dialogue. Nous sommes toujours ouverts pour un café, une bonne discussion et des conseils personnalisés.
Nous continuerons à miser sur des relations durables, pour construire ensemble, avec nos clients et partenaires, un avenir agricole où la santé animale, le bien-être et la productivité sont au cœur des priorités.
Fin de l’interview.